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centale nucléaire - Page 2

  • Penly 3 : tout nouveau réacteur serait une erreur

    Communiqué de la FNE

     

    Vendredi prenait réellement fin le débat public sur l'EPR avec la remise du rapport de la commission. Le même jour, on apprenait que GDF Suez renonçait à participer à la construction de l'EPR, étant dessaisie de l’exploitation. Durant tout ce débat, FNE a démontré que cet EPR n'est nullement nécessaire pour satisfaire les besoins des Français à l'horizon 2025-2030. Nous réitérons notre demande de moratoire sur toute décision de nouveau réacteur nucléaire.


    A nouveau, FNE demande un moratoire sur toute décision de réacteur nucléaire. Nous demandons également à EDF, porteur de projet, de dire quelles conclusions elle tire du débat et quelle suite elle entend y donner, alors même que tous les éléments convergent pour que ce moratoire soit décidé.

    Une conclusion sans appel : un réacteur qui ne servira à rien !

    FNE a obtenu de la commission du débat public une expertise complémentaire sur le point précis de la nécessité ou de l'opportunité de ce réacteur. La conclusion du bureau d'études, Energies Demain, est sans appel : il n'est pas nécessaire et d'autres politiques peuvent être mises en œuvre.

    Pour François Roussely, ancien président d’EDF et responsable d'un rapport sur le nucléaire en France, rapport gardé au secret défense pendant toute la durée du débat et rendu public fin juillet, ce réacteur ne sera pas nécessaire avant 2030.

    Un réacteur non désiré

    penly_s.jpgEDF elle-même ne souhaitait pas ce nouveau réacteur avant que Flamanville ne soit terminé et ait fonctionné 3 années afin de disposer d'un retour d'expérience. Après les déboires des 2 EPR en cours de construction, AREVA en Finlande et EDF en France, il est « urgent d'attendre » la fin de ces 2 chantiers pour faire un retour d’expérience, avant de vouloir se décider.

    Enfin, secret de polichinelle, chacun sait que ce réacteur n'est que le résultat des tensions concurrentielles entre les divers acteurs du nucléaire en France : AREVA, EDF, mais aussi GDF SUEZ.

    Si plus personne ne veut de ce réacteur, il est temps de le dire avant d’engager plus d’argent public et de solliciter plus les contribuables. .

    Sortir du suréquipement nucléaire et du sous-équipement renouvelable

    Pour Maryse Arditi, pilote du réseau industrie de FNE : « Il y a bien plus à faire et à gagner à mettre au point un processus de démantèlement bien mené à l’échelle mondiale que dans la construction de réacteurs déjà obsolètes et de plus en plus couteux ! Le plus important c'est que les politiques énergétiques mises en œuvre ne nous engagent pas dans des voies de garage. Le suréquipement nucléaire français est déjà responsable de notre retard en matière d'énergies renouvelables, n’en rajoutons pas.»

    FNE demande que le moratoire soit pris. Une politique volontariste doit être mise en œuvre pour que le facteur 4 (division par 4 du CO2 à l'horizon 2050) repose sur la maitrise des consommations et les énergies renouvelables, respectueuses de la biodiversité et avec une implantation appropriée.

    L’avenir énergétique à long terme doit être fondé sur l'énergie solaire et ses corolaires (éolienne, hydraulique, marine, biomasse...) et sur l'énergie géothermique qui sont les seules formes d'énergies inépuisables disponibles et qui peuvent préserver l'environnement et la biodiversité en satisfaisant à nos besoins, mais pas à nos lubies.

  • Comment s'en débarrasser ?

    Ce n'est qu'un problème de plus pour les centrales nucléaires.

     

    Leur construction, leur fonctionnement, leur coût constituent déjà des difficultés pratiquement ingérables dans un état démocratique.

    En fin de vie se pose à nouveau un casse-tête angoissant : comment s'en débarrasser?100327193424562_86_000_apx_470_.jpg

    Pour la centrale de Brennilis en Bretagne, EDF semblait bien pressée de résoudre la question, alors que les solutions techniques proposées ne répondent pas aux défis à relever.

    La commission d'enquête vient d'émettre à l'unanimité un avis défavorable sur le dossier présenté. C'est un revers majeur pour EDF et pour le lobby pro-nucléaire.

    Cet avis n'engage pas la décision finale, qui appartient au gouvernement. Il sera cependant difficile aux ministres de motiver une  autorisation de déconstruction après la publication des arguments de la commission d'enquête.

    Voici son argumentation d'après" Ouest-France":

     

    Cet avis défavorable se base sur plusieurs lacunes du dossier. EDF justifie la déconstruction à court terme dans un argumentaire d'une seule page. « L'urgence de démanteler le bloc réacteur, confiné dans l'enceinte réacteur, largement au-dessus du niveau de la nappe phréatique, n'est pas démontrée », écrit Danielle Faysse. Elle ajoute : « Les solutions de stockage pour les déchets radioactifs à vie longue ne sont pas encore trouvées ». EDF prévoit un stockage intermédiaire sur un site dont la construction n'a pas encore été autorisée. Enfin, la conclusion dénonce le fait que « l'inventaire de l'état radiologique et chimique du site n'est pas achevé ».

  • Nucléaire : le contrôle est défaillant

    Le réseau "Sortir du Nucléaire" fait connaître ce jour une information dont EDF et le lobby nucléaire ne se vantent pas .

    Le contrôle des rejets radioactifs autour des centrales est assuré par l'exploitant : c'est déjà peu rassurant, car on peut douter de son objectivité .

    Mais ce que l'on apprend ce jour doit aussi nous inquiéter, au minimum nous interpeller .

    L'agence de sûreté nucléaire retire son agrément aux laboratoires des centrales (refus ou suspension de l'agrément) .Chooz figure parmi les sites nommés par l'association comme non conformes . La centrale fonctionne donc sans contrôle valable de ses rejets ! Et ceci depuis le 16 chooz.jpgdécembre .

    Aucun responsable de la centrale, d'EdF ou de la préfecture n'ont communiqué à ce sujet, on se demande pourquoi .

     

    Voici le communiqué de "Sortir du nucléaire":

     


    - Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

    - Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates



    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.

    Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)

    On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :

    - alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés
    lobby-nucleaire.jpgautorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.

    - quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?

    - quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?

    - comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?

    chooz.gifIl est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité.

    Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.

    Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.

  • Routine nucléaire

    De nouveaux incidents sont signalés dans des installations nucléaires . C'est le contexte problèmes à répétition qui fait ressortir ce genre de faits plutôt banals . Mais cette banalité, si on lit bien la dépêche aurait pu déboucher sur un accident grave . Dans la répétition de situations de ce genre, comment peut-on croire qu'il n'y aura jamais d'enchainement vers une catastrophe qui sera qualifiée "d'imprévisible" .

     

     

    • Incident lors du redémarrage d'un réacteur le 25 juin à la cruas.jpgcentrale de Cruas

      24/07/2008-[12:27] - AFP

      PARIS, 24 juil 2008 (AFP) - Une erreur de procédure lors du redémarrage d’un réacteur de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) aurait pu conduire à "une augmentation de la réactivité du coeur de la centrale", selon un avis d’incident publié jeudi sur le site de l’Autorité de sûreté nucléaire.

      "Le 25 juin 2008, un appoint en eau du circuit primaire du réacteur numéro 3 a été réalisé alors que les pompes du circuit primaire étaient à l’arrêt", a constaté l’ASN. "En cas de défaillance du circuit d’appoint, un volume d’eau trop important aurait pu être injecté dans le circuit primaire : le brassage de l’eau n’étant pas assuré à cause de l’arrêt des pompes primaires, une augmentation de la edf-energie.jpgradioactivité du coeur aurait alors pu se produire", poursuit l’Autorité de sûreté. Mardi, l’ASN a publié un avis sur un autre incident datant du 4 juillet sur le circuit secondaire du réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Dans ce cas, "le débit d’eau brute sur l’un des échangeurs du circuit d’aspersion d’eau dans l’enceinte (EAS)" était "inférieur au seuil prescrit" et l’exploitant aurait dû "ramener le réacteur sous 14 heures vers un état d’arrêt plus adéquat", ce qui n’a pas été fait. Un autre avis publié lundi rapporte un incident pour un défaut de maintenance survenu le 13 juillet à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à 120 km de Paris. Dans le réacteur n°2 de cette centrale "un mélange non homologué de 2 types de graisses a été découvert dans les servomoteurs électriques de robinets situés dans le bâtiment réacteur", selon l’avis. L’incident a "potentiellement remis en cause la sûreté de l’installation en cas 30ans-centrale-nucleaire-fessenheim.jpgd’accident grave", selon l’ASN. Les trois incidents sont classés 1 de l’échelle internationale INES (0 à 7). Une centaine d’incidents de ce niveau se produisent chaque année en France, selon l’ASN. Plusieurs incidents récents dans la filière nucléaire ont entraîné "une sensibilité particulière", reconnait le directeur général de l’ASN Jean-Christophe Niel. Mercredi, une centaine d’employés ont été contaminés lors d’une opération de maintenance sur la centrale du Tricastin, après une fuite radioactive à l’usine proche de Socatri le 7 juillet.

  • Le Département veut une deuxième centale

    chooz.gifLe titre barre la première page de l'Union ce samedi : "Le département veut une deuxième centrale " . Les élus de droite du département propose ce marché au gouvernement : si le centre commando disparaît de Givet, on veut une centrale EPR à Chooz . Il y a une part de provocation et une part d'inconscience dans ces propos . Peut-être que dans le cas du départ du 3ème Génie, on pourrait demander une usine de produits chimiques, du genre de celles qui ont complètement pollué le Rhone en dioxine .

    La population des Ardennes s'est battu en masse contre la première centrale de Chooz . Faut-il profiter de ses malheurs présents pour lui en imposer une deuxième ?

    Le besoin énergétiques ne sont pas si importants dans notre secteur . Le Conseil Général envisage de vendre l'électricité entre autres à l'Allemagne ; Ce pays est contre les centrales nucléaires sur son territoire, il serait paradoxal d'en construire une chez nous pour leur usage . chooz_site.jpg

    Les élus de droite manquent probablement d'idées pour notre département : qu'ils sachent que leur choix n'est pas celui de la totalité des Ardennais . Une centrale atomique reste un danger potentiel pour les populations actuelles et à venir . C'est un équipement qui amène une manne financière par la taxe professionnelle . Mais elle amène aussi une image négative pour beaucoup, et génère peu de développement en périphérie : voir la situation de la pointe de Givet, malgré la présence de la centrale de Chooz .

  • mauvais anniversaire

    tchernobyl.jpgL'Ukraine marque le 22e anniversaire de la catatastrophe nucléaire de Tchernobyl

    KIEV (AFP) — L'Ukraine rendait hommage samedi aux victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, un drame "planétaire", selon Kiev, 22 ans après cet incident.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, une centaine d'Ukrainiens, dont le président Viktor Iouchtchenko et d'autres hauts responsables nationaux ont déposé des gerbes devant un monument aux victimes de Tchernobyl à Kiev et allumé des cierges lors d'un office religieux consacré à cette tragédie, a indiqué son service de presse.

    A Slavoutitch, une petite ville à 50 km de la centrale accidentée et dans laquelle vit une bonne partie de son personnel, des commémorations nocturnes étaient également prévues.

    "La catastrophe de Tchernobyl est devenue planétaire et continue jusqu'à maintenant d'influer sur la santé des gens et l'environnement", a souligné le ministère de la Santé dans un communiqué.

    Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a marqué vendredi le 22e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, en promettant une aide de l'ONU à la reconstruction de la région dévastée.

    Dans une déclaration marquant l'anniversaire, samedi, de l'accident, il a relevé que l'Assemblée générale de l'ONU avait proclamé 2006-2016 la "décennie de la reconstruction et du développement durable" pour la région de Tchernobyl.

    "L'ONU fera tout son possible pendant la 'décennie de la reconstruction' pour appuyer les efforts en vue du renouveau complet de la région", a dit M. Ban, appelant la communauté internationale à "continuer avec générosité à soutenir la restauration des zones affectées par Tchernobyl."

    Le 26 avril 1986, à 01H23 le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl situé dans le nord de l'Ukraine, près de la frontière russe et bélarusse, a explosé, contaminant une bonne partie de l'Europe, mais surtout ces trois pays, alors républiques de l'URSS.

    Plus de 25.000 "liquidateurs" de la catastrophe, essentiellement Russes, Ukrainiens et Bélarusses qui ont effectué divers travaux, dont la construction d'un sarcophage autour du réacteur accidenté, sont décédés, selon des estimations officieuses. Un bilan de l'Onu en septembre 2005 avait estimé à 4.000 le nombre de décès avérés ou à venir en Ukraine, au Bélarus et en Russie par suite de cancers, mais il avait été très contesté par de nombreuses ONG